EVANGELIUM VON JESUS CHRISTUS NACH DEM HEILIGEN LUKA
KAPITEL 20 VERSET 1 A 35
01 Un de ces jours-là où Jésus, dans le Temple, enseignait le peuple et proclamait la Bonne Nouvelle, survinrent les grands prêtres et les scribes avec les anciens.
02 Ils lui demandèrent : « Dis-nous par quelle autorité tu fais cela ? Ou alors qui est celui qui t’a donné cette autorité ? »
03 Il leur répliqua : « Moi aussi, je vais vous poser une question. Dites-moi :
04 Le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ? »
05 Ils firent entre eux ce raisonnement : « Si nous disons : “Du ciel”, il va dire : “Pourquoi n’avez-vous pas cru à sa parole ?”
06 Si nous disons : “Des hommes”, le peuple tout entier va nous lapider, car il est persuadé que Jean est un prophète. »
07 Et ils répondirent qu’ils ne savaient pas d’où il venait.
08 Alors Jésus leur déclara : « Eh bien, moi non plus, je ne vous dis pas par quelle autorité je fais cela. »
09 Il se mit à dire au peuple la parabole que voici : « Un homme planta une vigne, loua celle-ci à des vignerons et partit en voyage pour un temps assez long.
10 Le moment venu, il envoya un serviteur auprès des vignerons afin que ceux-ci lui remettent ce qui lui revenait du fruit de la vigne. Mais les vignerons, après l’avoir frappé, renvoyèrent le serviteur les mains vides.
11 Le maître persista et envoya un autre serviteur ; celui-là aussi, après l’avoir frappé et humilié, ils le renvoyèrent les mains vides.
12 Le maître persista encore et il envoya un troisième serviteur ; mais après l’avoir blessé, ils le jetèrent dehors.
13 Le maître de la vigne dit alors : “Que vais-je faire ? Je vais envoyer mon fils bien-aimé : peut-être que lui, ils le respecteront !”
14 En le voyant, les vignerons se firent l’un à l’autre ce raisonnement : “Voici l’héritier. Tuons-le, pour que l’héritage soit à nous.”
15 Et, après l’avoir jeté hors de la vigne, ils le tuèrent. Que leur fera donc le maître de la vigne ?
16 Il viendra, fera périr ces vignerons et donnera la vigne à d’autres. » Les auditeurs dirent à Jésus : « Pourvu que cela n’arrive pas ! »
17 Mais lui, posant son regard sur eux, leur dit : « Que signifie donc ce qui est écrit ? La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle.
18 Tout homme qui tombera sur cette pierre s’y brisera ; celui sur qui elle tombera, elle le réduira en poussière ! »
19 À cette heure-là, les scribes et les grands prêtres cherchèrent à mettre la main sur Jésus ; mais ils eurent peur du peuple. Ils avaient bien compris, en effet, qu’il avait dit cette parabole à leur intention.
20 Ils se mirent alors à le surveiller et envoyèrent des espions qui jouaient le rôle d’hommes justes pour prendre sa parole en défaut, afin de le livrer à l’autorité et au pouvoir du gouverneur.
21 Ceux-ci l’interrogèrent en disant : « Maître, nous le savons : tu parles et tu enseignes avec droiture, tu es impartial et tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité.
22 Nous est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? »
23 Mais Jésus, percevant leur fourberie, leur dit :
24 « Montrez-moi une pièce d’argent. De qui porte-t-elle l’effigie et l’inscription ? – De César », répondirent-ils.
25 Il leur dit : « Alors rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
26 Ils furent incapables de le prendre en défaut devant le peuple en le faisant parler et, tout étonnés de sa réponse, ils gardèrent le silence.
27 Quelques sadducéens – ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus
28 et l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a prescrit : Si un homme a un frère qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère.
29 Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ;
30 de même le deuxième,
31 puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants.
32 Finalement la femme mourut aussi.
33 Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? »
34 Jésus leur répondit : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari.
35 Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari,
TRADUCTION EN ALLEMAND
1 Eines Tages, als Jesus im Tempel das Volk lehrte und die Frohe Botschaft verkündete, kamen die Hohenpriester und die Schriftgelehrten mit den Ältesten.
2 Sie fragten ihn: „Sag uns, mit welcher Vollmacht tust du das? Oder wer hat dir diese Vollmacht gegeben?“
3 Er antwortete: „Auch ich möchte euch eine Frage stellen. Sagt mir:
4 War die Taufe des Johannes vom Himmel oder von Menschen?“
5 Sie überlegten miteinander: „Wenn wir sagen: ‚Vom Himmel‘, wird er sagen: ‚Warum habt ihr seinem Wort nicht geglaubt?‘“
6 Wenn wir sagen: ‚Von Menschen‘, wird uns das ganze Volk steinigen, denn sie sind überzeugt, dass Johannes ein Prophet ist.“
7 Und sie antworteten, sie wüssten nicht, woher er käme.
8 Da sagte Jesus zu ihnen: „Auch ich sage euch nicht, mit welcher Vollmacht ich das tue.“
9 Er begann, dem Volk folgendes Gleichnis zu erzählen: „Ein Mann pflanzte einen Weinberg, verpachtete ihn an einige Winzer und machte sich auf eine weite Reise.
10 Als die Zeit gekommen war, schickte er einen Knecht zu den Winzern, um das Geld einzutreiben, das ihm vom Weinberg zustand. Doch die Winzer schlugen ihn und schickten den Knecht mit leeren Händen fort.
11 Der Herr ließ nicht locker und schickte einen anderen Knecht; auch ihn schlugen und demütigten sie und schickten ihn mit leeren Händen fort.
12 Der Herr ließ nicht locker und schickte einen dritten Knecht; doch nachdem sie ihn verwundet hatten, warfen sie ihn hinaus.
13 Da sagte der Weinbergbesitzer: „Was soll ich tun? Ich werde meinen geliebten Sohn schicken; vielleicht werden sie ihn ehren!“
14 Als die Winzer ihn sahen, überlegten sie: „Das ist der Erbe. Lasst uns ihn töten, damit das Erbe uns gehört.“
15 Und sie warfen ihn aus dem Weinberg und töteten ihn. Was wird der Weinbergbesitzer ihnen dann tun?
16 Er wird kommen und diese Winzer umbringen und den Weinberg anderen geben.“ Diejenigen, die Jesus hörten, sagten: „Hoffentlich geschieht das nicht!“
17 Aber er sah sie an und sagte: „Was bedeutet das dann? Der Stein, den die Bauleute verworfen haben, ist zum Eckstein geworden.
18 Wer auf diesen Stein fällt, wird zerschmettert werden. wer darauf fällt, wird zu Staub zermalmt. »
19 In jener Stunde suchten die Schriftgelehrten und Hohenpriester Jesus zu ergreifen. Doch sie fürchteten sich vor dem Volk, denn sie verstanden, dass er ihnen dieses Gleichnis erzählt hatte.
20 Sie begannen ihn zu beschatten und schickten Spione aus, die sich für gerecht ausgaben, um seine Worte zu beanstanden und ihn dem Statthalter auszuliefern.
21 Sie fragten ihn und sagten: „Meister, wir wissen, dass du recht redest und lehrst, dass du unparteiisch bist und den Weg Gottes in Wahrheit lehrst.
22 Ist es uns erlaubt, dem Kaiser Steuern zu zahlen, oder nicht?“
23 Jesus aber durchschaute ihren Betrug und sagte zu ihnen:
24 „Zeigt mir ein Silberstück. Wessen Bild und Inschrift ist darauf?“ „Des Kaisers“, antworteten sie.
25 Er sagte zu ihnen: „So gebt dem Kaiser, was dem Kaiser gehört, und Gott, was Gott gehört.“
26 Sie konnten ihn vor dem Volk nicht zum Reden bringen und schwiegen, erstaunt über seine Antwort.
27 Einige der Sadduzäer – diejenigen, die behaupten, es gebe keine Auferstehung – kamen zu Jesus
28 und fragten ihn: „Meister, Mose hat uns geboten: Wenn jemandes Bruder stirbt und eine Frau, aber keine Kinder hinterlässt, soll er die Witwe heiraten, um Nachkommen für seinen Bruder zu zeugen.
29 Es waren aber sieben Brüder: Der erste heiratete und starb kinderlos;
30 ebenso der zweite,
31 und der dritte heiratete die Witwe, und so starben alle sieben, ohne Kinder zu hinterlassen.
32 Schließlich starb auch die Frau.“
33 Wessen Frau wird diese Frau nun in der Auferstehung sein, da doch alle sieben sie zur Frau hatten?
34 Jesus antwortete ihnen: „Die Kinder dieser Welt heiraten und werden verheiratet.“
35 Diejenigen aber, die würdig erachtet wurden, an der zukünftigen Welt und an der Auferstehung von den Toten teilzuhaben, heiraten nicht und lassen sich auch nicht heiraten.